Sécheresse

Mis à jour le 12/01/2017
La Franche-Comté subit un étiage exceptionnel en ce début janvier 2017.

En effet, les dernières précipitations conséquentes datent du 20 novembre, sans avoir permis de combler le déficit accumulé pendant l'été et le début de l'automne 2016.

A l’heure actuelle, 7 unités hydrographiques francs-comtoises sur 8 sont en situation d'alerte ou d'alerte renforcée. Les niveaux moyens des rivières et des nappes phréatiques et le bilan hydrique des sols présentent des records pour la période considérée.

Par conséquent, certaines collectivités, notamment dans le Haut-Doubs, sont confrontées actuellement à des difficultés d'alimentation en eau potable. Les secteurs de Morteau et de Métabief en particulier présentent des situations identiques à celles rencontrées lors d'étiages sévères estivaux. Des ressources alternatives doivent être mobilisées pour garantir la desserte en eau des réseaux.

Les prévisions météorologiques ne laissent pas entrevoir d'amélioration à court terme. En effet, le temps perturbé, mais souvent neigeux à basse altitude cette semaine, puis du temps plutôt sec et glacial la semaine suivante n'apporteront pas d'eau de façon significative, ce qui fragilisera encore davantage des milieux déjà très vulnérables.

Il est donc rappelé à chacun, citoyens et collectivités, la nécessité de maintenir une grande attention et d’éviter tout gaspillage d’eau, notamment :

  • en évitant les usages non indispensables : fontaines d’agrément, arrosages de stades, pistes, voiries, nettoyages de façades ou de toitures, nettoyage de voiture en dehors des stations recyclant l’eau, travaux pouvant être différés...

En outre, compte tenu des faibles débits qui réduisent les capacités naturelles de dilution dans les rivières, et dans un souci de sauvegarde de la faune piscicole et plus particulièrement la truite fario déjà fragilisée puisqu’en période de reproduction, il est fortement recommandé de :

  • limiter les prélèvements d’eau pour préserver les écoulements des rivières et l’écosystème qu’elles abritent,
  • limiter les rejets dans les cours d’eau (travaux pouvant provoquer des écoulements en rivière, épandages …) qui participeraient à une augmentation de la concentration en polluants.

et plus généralement en adoptant un comportement responsable et économe en eau.